Andalous, terre des Justes et miroir d'un espoir éternel !
Essalamou aleikoum, Buongiorno, un saludo cordial, Dobry den, Hello, Bonjour à tous, Guten Tag,
La confrérie des éveillés vous salue, que la paix soit sur vous et vos proches.
Notre réveil se poursuit et après avoir partagé nos analyses géopolitiques sur la situation du monde, nous partageons avec vous aujourd'hui, les souvenirs et les émotions que cette fresque humaine génère dans nos cœurs.
Nous étions cinq, tel Ulysse et ses frères, nous naviguâmes vers l'Andalousie et atteignîmes à la suite d'un long périple la sublime Grenade. Cette aventure nous vit traverser les colonnes d'Hercules, subir les foudres de Poséidon, visiter le jardin des Hespérides, franchir les feux d'Hadès, pour finir au pied de la rougeoyante et magnifique Alhambra au cœur de la sierra Nevada
La musique andalouse hérita de l’enseignement des anciens philosophes tels Al Firdûsî ou Al Kindi, eux-mêmes inspirés par la pensée de Pythagore et Platon. Leur vision du cosmos et des planètes reliées à la musique rejoint celle de l'inventeur de la "Cinquième corde" et contemplateur révolutionnaire de l’immensité du ciel étoilé. Poète, chanteur et musicien d’origine kurde, Abou Al-Hassan Ali Ibn Nâfi, dit “Zyriab” (“l’oiseau ou le merle noir), prince flamboyant de cette grande épopée andalouse nous fit traverser ciel et montagnes, et remonter le temps jusqu’à la cour ommeyade de l’émir ‘Abd al-Rahman II de Cordoue au IX siècle ap.J.C.
Le souvenir de cette terre d'harmonie qui sut marier les âmes musulmanes, juives et chrétiennes dans une même communauté de destin et d'idéal pour aboutir au raffinement ultime des civilisations terrestres connues à ce jour nous pris à la gorge au regard de notre époque contemporaine.
Une légende rapporte que en 1492 sur le chemin de l’exil, au lieu-dit du « dernier soupir du maure », Boabdil se retourna vers la capitale de son royaume perdu et se mit à pleurer. Sa mère Aicha Fatima, lui lança alors sèchement : « Pleure comme une femme, un royaume que tu n’as pas su défendre comme un homme. », en arabe « ابكِ مثل النساء ملكاَ مضاعا لم تحافظ عليه مثل الرجال ».
L’oeuvre de Francisco Pardilla Ortiz la « Rendición de Granada »
Il nous appartient aujourd'hui, dans un contexte de guerre à Gaza, en Ukraine, en Syrie, prélude -que Dieu nous préserve- à l'impensable**; d’être lucide, courageux, sans peur et d'unir les Hommes vers cet idéal de paix et de tolérance. Ils ont les montres, nous avons le temps !
A la mémoire des Justes, la confrérie des éveillés vous présente ses respectables respects.
Tahiyatina
* Goood en arabe veut dire avancer tout droit
**Cf. notre article du 08 septembre 2024 "un conflit mondial est-il inéluctable ?"
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